La vulnérabilité économique de la population rurale défavorise et entrave les actions de développement durable. Les enfants et les femmes sont les couches les plus exposées et ont le plus besoin d’appuis pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Soutenir les enfants dans l’accès à leurs droits inclus des initiatives économiques, socio-éducatives.

Un des agissements de GRADEM dans le domaine de développement durable et de l’accès à leurs droits résume dans l’initiative de mettre en place une ferme expérimentale qui servira un centre de formation aux coopératives. Elle vise à les pérenniser en vulgarisant les méthodes de culture à moindre coût, sans l’utilisation des produits chiques, et la transformation de la production afin de booster leur économie dans ses zones d’intervention du projet. Le GRADEM prévois, à cet effet, l’accompagnement des 91 groupements collectifs déjà présents dans 91 villages dont 9 communes des régions de Koulikoro et de Ségou.

Par ailleurs Cette démarche de GRADEM aspire  d’offrir des opportunités de relance économique et d'enfreindre la déscolarisation, l’exode rural précoce des enfants et en particulier des filles dans les zones rurales, pour l'accès à leurs  droits les plus élémentaires.

Communication GRADEM

Les leaders des associations villageoises partenaires au projet

Dans l’exécution de son projet «Amélioration du Statut et des perspectives d’avenir des filles en détresse des régions rurales, Mali », l’équipe du GRADEM a procédé au préalable à la Planification opérationnelle des activités du projet, à l’élaboration et la révision des outils de travail. Les activités du projet au niveau terrain ont aussitôt débuté avec une formation de 14 représentants des associations/organisations partenaires des villages de Banankoro, Ouéssebougou, Benzana, Banankourou-mission, Soungobougou, Moussokorobougou et Kolotomo de la Région de Ségou pour la réalisation du diagnostic communautaire en zone 1 de la commune rurale de Pélengana cercle de Ségou. Suite à ce renforcement de capacités, une étude sur les caractéristiques et besoins spécifiques de chaque zone ciblée a été réalisée pendant 03 jours par jour par village et par les membres des associations partenaires avec l’accompagnement du GRADEM. A ce titre les données/informations fiables ont été recueilli sur la situation défavorisée des jeunes filles (taux de départ des jeunes filles, taux d’alphabétisation, taux de scolarisation / fréquentation et d’abandon scolaire, etc.). Avec l’appui technique des agents de terrain Chaque village a constitué son Equipe de Pilotage Participatif (EPP) opérationnel qui s’engage avec l’équipe de terrain dans la mise en œuvre des actions. Outre les activités de renforcement de capacité, Création de Synergie, journée de réflexions sur les activités du projet, sensibilisation avec les enfants, de diffusion de dépliant, d’émission radiophonique et une rencontre nationale sur le Diagnostic Communautaire ont été autant menées avec chaque village d’intervention du projet. Résultats atteints : . La situation défavorisée des filles est connue dans les 7 villages par des données collectées lors du diagnostic communautaire : - État des lieux en alphabétisation : dans les 14 villages d’intervention (Commune de Pélengana 10 villages et Sébougou 4 villages) -Pas de salle pour les séances d’alphabétisation dans 12 villages -Existence de salle en alphabétisation dans 01 village (Banankoro) -Exitence de formateur en alphabétisation dans 07 villages -Pas de matérielles didactiques pour séances d’alphabétisation -L’alphabétisation n’est pas opérationnel dans 7 villages -Existences des apprenants pour les séances en alphabétisation dans les 07 villages Commune de Pélengana taux de scolarisation pour les enfants en âge d’être Scolarisées : 1er cycle 79,7% des filles et 86,5% pour les garçons ; second cycle : 69,8% des filles et 85,9% pour les garçons Commune de Pélengana taux de redoublement : 1er Cycle pour les filles 9,04% 1er cycle et 10% pour les garçons ; second cycle 18,19% pour les filles et 21,90% pour les garçons Commune de Pélengana taux d’abandon scolaire : 1er cycle 1,36% des filles et 1,71% pour les garçons; second cycle : 7,77% des filles et 8,32% pour les garçons; . le taux de départ des jeunes filles dans les 07 villages d’intervention du projet est connu suite au diagnostic communautaire : Jeunes filles parties en exode par village de 2012 à Mars 2013 commune Pélengana : Ouéssebougou 64 ; village Benzana 49 ; Banankourou-mission 63 ; Banankoro 49 ; Kolotomo 145 ; Moussokorobougou 41 ; Soungobougou 85 les opportunités économiques ont été identifiées par commune soit : périmètres maraîchers, puits à grand diamètre, fleuve et pisciculture à Banankoro etc. le taux des filles de moins de 15 ans partant à l’exode est connu par village : Commune de Pélengana : Ouéssebougou 30 ; village Benzana 49 ; Banankourou-mission 28 ; Banankoro 17 ; Kolotomo 32 ; Moussokorobougou 35 ; Soungobougou 17 ; 34 organisations de la société civile de la commune de Pélengana ont un partenariat dynamique avec le projet et sont engagées activement dans la réalisation des actions suivantes dans leurs localités respectives : La collecte des données du diagnostic communautaire dans leur village (taux départ filles, taux alphabétisation, nombre filles retournées au village etc.) La mobilisation de la population pour les séances d’information et de formation de la population : 70 membres connaissent les actions du projet La diffusion et la sensibilisation des jeunes filles et femmes sur l’exode rural, le droit de l’enfant etc. Une équipe de pilotage a été mis en place dans les 07 villages retenus pour les actions du projet et comprend : un représentant des association/groupements féminin de la jeunesse, de la mairie, du chef de village, de l’école dans 03 villages, du groupement d’enfant et un formateur dans chaque village. Un planning de sorti a été élaboré pour la mise en place des Équipes de Pilotages Participatifs Chaque EPP a déjà informé et mobilisé les participants pour les réunions au niveau local et lors de rencontre sur le DC. Les membres de 7 équipes de Pilotage participatif, sont actifs sur le terrain et mènent avec l’équipe GRADEM des activités de prévention de l’exode des jeunes filles en milieu rural. 01 point focal de la Mairie de Pélengana et de la Direction Régionale de la Promotion de la Femme et de l’Enfant est désigné pour accompagner le projet Participation des points focaux aux activités réalisées par le projet (formation, collecte, et traitement des données sur le diagnostic communautaire, formations sur la synergie, sensibilisation et informations sur le bienfondé du projet etc.) Bonne collaboration avec la Direction du Centre d’Animation Pédagogiques (DCAP), acceptation de travailler dans les écoles de zones d’intervention. 1 protocole de partenariat signé avec la mairie de Sébougou 24 associations/groupements sont favorable à accompagner les actions du projet 25 leaders communautaires disposent des connaissances sur la notion de création de synergie.

alt

Jeu aux yeeux bandés pour trouver les cadeaux suspendus

 

 

Le 16 Juin l’année 2012 s’est tenue à Ségou la célébration de la Journée de l’Enfant Africain. A cette occasion l’antenne du GRADEM à Ségou a organisé avec les enfants scolaires et non scolaires de trois villages d’intervention du projet une cérémonie  culturelle de sensibilisation pour la promotion et la protection des doits  fondamentaux des enfants dans les milieux défavorisés.

Les festivités de cette commémoration ont très tôt démarré que prévu, les enfants étaient déjà au rendez-vous à 07 heure. Cela démontre l’engouement et le désir de ses enfants qui n’ont jamais eu l’occasion de célébrer cette fête. L’accueil était très chaleureux de la part des enfants, leurs directeurs, les enseignants ainsi que les populations de Banankoroni.

Pendant la journée les jeux ont l’expression valorisée pour mettre l’accent sur les messages à communiquer : le partage, la solidarité, la complémentarité, le respect mutuel, la performance etc. Les jeux suivant ont beaucoup intéressés les enfants :  la course avec l’œuf dans la cuillère, les yeux bandés et la course dans le sac. Le sourire était un plat commun de tous (enfants et adulte) ce jour. ,

alt

Course dans un sac, le 1er à un cadeau

 

Le président de l’Association des parents d’élèves de Banankoroni qui a  lancé un appel aux parents à inscrire les enfants à l’école surtout les filles. Il a partagé une citation « Eduqué une fille c’est éduqué toute une nation » avec les parents invités pour la circonstance.

Ce fut l’occasion de faire un rappel à l’auditoire (environ 600 personnes dont les 2/3 étaient des enfants scolarisés ou non)  sur les 04  principes fondamentaux de la CDE.

Au environ de 14 heures grande rencontre à l’école avec et les enfants, les autorités du village, les enseignants, les groupements féminins, ainsi toutes les couches de la population en générale. Les enfants ont présenté les sketchs qu’ils avaient préparé pour la circonstance.

 

alt

Savoir utilisé son intéligence pour réussir les épreuves

 

Cette commémoration de la journée de l’Enfant Africain restera sans nul doute dans les anales et la mentalité de ces communautés laissés pour compte pour les journées de commémoration.

Marc & Robert

 

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE L’ENFANT AFRICAIN (16 Juin)

Oui GRADEM ! Notre Force, notre Avenir repose sur le Respect et application de nos Droits

Le dimanche, 16 Juin 2013 dans le Cadre de la célébration de la journée de l’enfant Africain (16 Juin), le GRADEM en partenariat avec l’école des villages de Moussokorobougou commune de Pélengana a organisé en collaboration avec associations partenaires du projet (Benkadi, Denmisen niton, APJEC) et Radio FOCO une cérémonie culturelle de sensibilisation pour la promotion et la protection des doits fondamentaux des enfants dans les milieux défavorisés. Lors des festivités de cette commémoration les enfants, les femmes, les chefs de villages et conseillers, les CGS se sont tous mobilisés pour rendre la fête agréable. A l’issu de cet évènement les enfants scolaires et non scolaire ont manifesté le désir d’apprendre l’historique du 16 Juin qui demeure méconnu pour ces villages. Au menu de la rencontre : prestation de Sketchs sur les méfaits de l’exode rurale des filles mineures de moins de 15 ans, jeux d’éveil d’intelligences ludique, sot de sac, la course avec l’œuf, questions sur les 04 principes fondamentaux de la CDE et sur l’Article 189 de OIT. C’était la joie dans les cœurs. Le sourire était un plat commun de tous (enfants et adulte) ce jour. C’était une joie fleurissante de se retrouver. Les présentations de Sketchs par les enfants a été un moment fart et décisif lors des festivités. Les thèmes de ces prestations ont porté sur les méfaits de l’exode, l’intérêt supérieur de l’enfant et l’importance de la scolarisation des jeunes etc. A cette fête plus de 2/3 des participants étaient des enfants Conclusion : Cette commémoration de la journée de l’Enfant Africain intitulé au plan internationale d’une part sur « Éliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes affectant : une responsabilité collectivité » et d’autre part au plan nationale « Crise Sécuritaire et Violences faites aux enfants » restera sans nul doute dans les anales et la mentalité de ces communautés qui célèbrent pour la première fois cette Fête de 16 Juin.

Dans le cadre de son action d’Appui à l’application effective des droits fondamentaux des filles et à l’émergence d’une société Malienne où les femmes ne sont pas des citoyennes de second rang, l’antenne du GRADEM de ségou après avoir réaliser des échanges  de brainstorming avec les jeunes filles et garçons des zones d’intervention du projet, a constaté que les zones d’intervention du projet  manque des équipements pour développé certaines activités socioculturelles et sportives. Cela doit intéresser l’attention de tout  intervenants ayant la volonté de rendre plus dynamique le milieu  dans la perspective de fixés les jeunes dans leur zones d’origine.

Dotation des jeunes du village en Ballon et Lido

Au regard de ce manque d’équipement d’activité socioculturelle et sportif pouvant permettre aux jeunes de se regrouper, cette précarité du milieu fait que certains enfants et jeunes quittent précocement leur village d’origine dans le seul but de réaliser leur rêve d’avenir, de devenir soit artiste soit joueur de foot Ball.

Un groupe d'enfants s'apprête à jouer le Lido et la carte

 Considérant que les activités socio culturelles et sportifs font partie intégrante d’une approche multiforme, permettant à chaque enfant et jeune des villages vulnérable d’entretenir des relations interpersonnelles (enfants entre enfants, enfants et environnement social, jeunes et adultes des villages).

Pour voler au secours de cette couche défavorisé le GRADEM et ses partenaires KiRA et Union Européenne ont apporté un appui considérable composé des objets de jeux (Ballon, Ludo et jeu de carte) permettant aux enfants et aux jeunes de retrouver : un cycle de développement (physique et mental) normal, une estime de soi à travers les jeux, d’établir des relations harmonieuses entre eux même et avec les autres jeunes des villages du projet.

Un après midi de jeux pour les élèves : concours de danse, de récitation, de poésie

Grace à cet appui du projet et accompagnement des agents GRADEM de Ségou ; ces enfants et jeunes ont retrouvé leur droit aux jeux comme moyen d’éducation pour chaque enfant et jeune, faire le jeu dans un sens positif à s’épanouir revêt sans nul doute un droit inhérent à tout enfant. A présent certain d’entres eux  connaissent quelques notions de la CDE et ont adhéré aux changements de comportement et aux initiatives du projet.

Marc Diarra et Robert AKPLOGAN