Dans le cadre de renforcement des capacités de son personnel, le Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM) a organisé une formation sur la gestion pacifique des conflits dans les locaux de son siège à Bamako. L’ouverture de la formation a été faite ce lundi 2 mars 2020 par le DirecteurExécutif, Antoine Akplogan, en présence de l’ensemble des agents.

 

C'était sous les mots d’encouragement et de bienvenue à l’ensemble du personnel de la structure par son Directeur Exécutif  que cette formation a démarré. Durant trois (3) jours, elle a été assurée par l’islamologue François Samaké et a concerné plusieurs modules sur la gestion des conflits. Il s’agit entre autres les éléments constitutifs d’un conflit, source du conflit, attitudes face aux conflits, détection des types de conflit, classification des conflits, analyse du conflit, démarche de négociation

En outre, la situation sécuritaire fragilisée du nord et du centre du pays face à des conflits armés pose un défi majeur. La gestion des conflits pacifiquement pour le retour de la paix nécessite la participation de tous. Le GRADEM espèrent tirer ainsi une belle leçon de cette formation. C’est pourquoi estime le Directeur Exécutif  « la situation oblige, vu l’état actuel du pays. Une des raisons pour laquelle la formation sur le thème gestion pacifique des conflits a été initiée à l’endroit de tout le personnel de GRADEM. Il est de même  une nécessité  compte tenu du domaine d’action de GRADEM. Les attentes de cette formation sont nombreuses car le thème est transversal dans tous les domaines du travail ».

En fin de formation les bénéficiaires ont salué l’initiative de GRADEM et se disent engagés à mettre en pratique les enseignements de la formation dans l’exercice de leur fonction et partout ailleurs.

La communication GRADEM

 

 

 

Par l’intermédiaire de Rosa Maria Gomes, accompagnée de son coéquipier M. Franco, en mission à la MINUSMA ont offert un don au Centre d’accueil des filles en détresse du Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM), au nom de Rotary Club et du représentant de la mairie d’Espagne. C'était ce mardi 17 mars 2020 au siège de GRADEM à Bamako.

Ce don est composé d’habits, de chaussures et de jouets d’enfants. Il contribuera, en effet, à l’amélioration  de la condition de vie des enfants dans le cadre vestimentaire pendant leur séjour au centre.

 Ces agents, en mission à la MINUSMA, ont profité d’une visite de courtoisie pour faire ce geste salutaire au centre. Au cours de la visite, après échange avec  le personnel, ils ont aussi rencontré les filles du centre d'où ils ont offert le don.   

Le Directeur Exécutif de GRADEM, Antoine AKPLOGAN, a remercie le Rotary Club et le représentant de la mairie d’Espagne  pour cet acte de générosité à l’égard de la Structure. Cela traduit, dit-il, l’humanisme et l’intérêt dont ces donateurs éprouvent pour les enfants et leur détermination dans la protection et le bien-être des enfants partout où ils ne se jouiront pas pleinement de leurs droits.

L’Education des enfants en milieu rural défavorisé passe par l’autonomisation de leurs parents à travers  des groupements coopératifs qui leur octroient des petits prêts pour réaliser des activités génératrices de revenus (AGR). Dans la dynamique de soutenir un développement durable au service des droits de l’enfant, 18 groupements coopératifs, dont neuf (09) dans chacune des deux régions de Ségou et Koulikoro ont été appuyées en fonds AGR, pour une somme totale de 8.567.775 FCFA entre Juin 2019 à mars 2020 par le GRADEM.

 

Dans son projet intitulé ‘’Initiatives citoyennes de développement durable pour l’accès des enfants à leurs droits en milieu rural défavorisé’’ le Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM) soutien l’autonomisation des groupements coopératifs afin d’aider les parents dans la prise en charge des frais scolaires des enfants et de lutter contre l’exode rural précoce des filles.     

Cet appui touche environ  853 binômes scolaires parents de 1463 enfants scolaires dont 723 filles (49%) et de 262 binômes exodants (parent de 301 jeunes filles potentielles candidates à l’exode soit un total de1764 enfants dont 1024 filles).

Les dix-huit (18) nouveaux groupements coopératifs viennent s’ajouter aux 58 anciens des régions de Ségou et Koulikoro déjà opérationnels dans leurs localités. Il s’agit des nouveaux groupements coopératifs  des villages de : Sakoïbougou, Sirakoro,Marabougou,  Dougadougou Kounè, Donzana, Zogofina Wèrè, Wélégana, Zogofina (région de Ségou) ; Djicounkoni, Dialakoro, Kodjiani , Dangakoro, Sierro Cissela, Dialakoro, Kossa, Nianeguebougou, Folonda, Sanankoro. Ils s’engagent dans les activités telles que le commerce, l’embouche de petits ruminants, la vente de céréales, de volailles,  d’huile, de savon, fruits et légumes entre autres.

 Les groupements coopératifs fonctionnent à base des règles fixées par les membres   . Chaque groupement coopératif est formé en droits de l’enfant et s’engage à développer des actions dans ce sens comme la scolarisation des enfants, la réhabilitation des infrastructures scolaires, la recherche d’acte de naissance, la fixation des filles à travers des AGR, la lutte contre l’exode rural précoce, le mariage précoce, la maltraitance, don de fournitures scolaires aux enfants des parents pour ainsi contribution à l’atteinte des objectifs de droits de l’enfant.

 

La communication GRADEM